Il existe des différences culturelles entre les diverses conceptions du Target costing, qui peuvent expliquer les applications différentes :
- Le plus grand nombre d’heure de travail au Japon qu’en Occident;
- Le degré d’implication dans l’organisation différent;
- L’implication des fournisseurs dès le stade de projet de développement faite au Japon contrairement à l’occident;
- La responsabilisation des employés et des fournisseurs envers l’atteinte des cibles du fait de l’influence des consommateurs de grande envergure sur le prix cible;
- La collaboration des différentes fonctions en vue d’atteintre les coûts cibles.
Le problème de fond est que pour les entreprises japonaises qui utilisent le Target costing, celui-ci est une philosophie qui est connu est comprise par tous les employés, même ceux au plus bas de organigramme, alors que pour les entreprises occidentales, il s’agit plus d’un outil de gestion à la disposition des gestionnaires. Qui le conçoivent et le font exécuter.
Ainsi, dans son utilisation occidentale, le Target costing est généralement (pour ne pas dire toujours) un outil parmi temps d’autre entre les mains des managers. Tandis que, au Japon, c’est généralement le seul et l’unique outil de gestion en place dans les entreprises.
Le leitmotiv de la part des managers est l’utilisation combinée de plusieurs outils de gestion. C’est ainsi que le Target costing est souvent utilisé en association avec d’autres outils tel que la méthode ABC, comme c’est le cas aussi en Allemagne.
Au Canada, c’est les CMA qui sont les spécialistes du Management, et donc par conséquent de toutes les techniques, y compris le Target Costing : http://www.cma-canada.org/
D’ailleurs, le magazine de l’Ordre des CMA a traité du sujet à plusieurs reprises (dans ses articles), parmi lesquels celui-ci : http://www.managementmag.com/index.cfm/ci_id/7979/la_id/2
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